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vendredi 5 novembre 2010

Khémisset: rancontre avec l'auteur




Rencontre avec les lycéens de Khémissett, samedi 30 Octobre 2010 à 14H



Activité : rencontre avec un écrivain.
Thème : Les mémoires d’un chômeur et La boîte à merveilles : ressemblances et dissemblances.
Date : Samedi 30 Octobre 2010 de 14h à 16h.
Lieu : Bibliothèque du Lycée Mohammed B.E. El Ouazzani.Khémisset
Participants : 24 filles, 14 garçons et 4 professeurs.


La rencontre a été animée par M. Rachid Fettah. Après avoir passé la parole au censeur du Lycée, M. Ali Ghaїt, pour faire l’ouverture au nom de l’administration et souhaiter la bienvenue à l’invité, M.Fettah a tenu à présenter brièvement l’écrivain en s’arrêtant sur les moments forts de son parcours et en énumérant les titres principaux de son œuvre et ceux qui sont en cours de préparation. Il a également rappelé, en cette occasion, que la rencontre s’inscrit dans le cadre des activités culturelles et artistiques que le Lycée à l’habitude d’organiser chaque année pour le bénéfice des élèves.


L’intervention de M. Driss Louiz a été centrée sur Les mémoires d’un chômeur, son livre, et La boîte à merveilles d’Ahmad Sefrioui. Il a essayé de montrer en quoi le premier récit ressemble au deuxième et en quoi également les deux romans sont divergents. Cela ne lui a pas pris beaucoup de temps. Il a trouvé intéressent de prêter l’oreille aux participants qui n’ont pas hésité de lui poser des questions, de faire des remarques pertinentes et d’enrichir le débat avec des idées fines et judicieuses. En voici les principales :

-La souffrance stimule l’écriture; les formules dialectales qui parsèment le texte traduisent l’identité de l’écrivain; dans un roman, on raconte ce qui nous a marqué de plus, on fait le récit de notre vie, on parle de notre relation avec nos proches, on fait des réflexions, on parle de nos émotions, de nos sentiments; la violence occupe une place importante dans le roman maghrébin d’expression française, le père et le fqih sont deux figures qui y reviennent souvent; le châtiment corporel existe toujours, l’écriture peut être un engagement sans être toujours porteuse d’un message codé; l’enseignement, selon M. Louiz, est en chute libre…

A la fin de la rencontre, nous avons eu la satisfaction de constater que l’ambiance a été chaleureuse. Les échanges ont été aussi d’un bon niveau.
Rapporteur :
Ibrahim Boumazzou